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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 16:16

Suite à l'article paru dans Sud Ouest le 6 février, je suis surpris de voir la découverte d'un projet alors qu'il est en fin de réalisation.

Depuis 1999 nous disons qu'avec la fin de l'A 83 , la déviation de Moreilles et de Puyravault(85), le contournement de Marans règlerait les problèmes de notre ville. Notre position nous avait été confirmée par les ministères des transports et de l'écologie dès 2000.

Ces entretiens nous avaient permis de comprendre que l'alternative tant annoncée pour Marans , (l'A831) était un mauvais projet. D'ailleurs si elle avait été bonne, à ce jour, elle serait réalisée.

Malheureusement, l'entêtement des élus à défendre un mauvais dossier a bloqué le contournement de Marans. Cela a coûté le canton de Marans à la majorité départementale et la municipalité sortante de Marans n'a pas été reconduite aux dernières élections municipales.

A la suite de ces élections, j'ai personnellement demandé une entrevue avec le nouveau Président du département et ai été reçu par son premier vice président Monsieur FROT. Je lui ai énoncé l'évolution des infrastructures au nord du département et l'ai informé qu'avec la prochaine ouverture de la route Bleue, route des plages (de Vendée), le département de la Charente Maritime allait avoir à gérer un flux complémentaire important à Villedoux, St Xandre, Lagord (5000 vhs par jour en plus au moins). Je lui ai dit que le pont du Brault ne pourrait pas supporter l'augmentation du trafic, car le tablier du pont actuel ne porte pas sur toutes les piles.

J'ai malheureusement eu l'impression que les 2 départements ne communiquaient pas ou peu.

Depuis les dernières élections et cette visite, comme par hasard, tout s'est accéléré.

L'ASEMA avait prouvé que 80% du flux des véhicules qui traversent Marans vont à La Rochelle. Il est donc logique que lorsque la route par le Brault sera ouverte, une bonne partie des véhicules ira directement à La Rochelle par la route des plages.

Celle ci est une étape non du contournement de Marans mais du délestage de Marans.

Les transports exceptionnels et dangereux continueront de traverser notre ville, le gabarit du Pont n'étant que de 9 mètres de largeur pour 6 mètres de hauteur.

A ce titre, j'en profite pour confirmer que si j'avais été élu Maire de Marans, jamais le dernier moule qui a traversé (pendant 4 heures) notre ville ne serait passé par là, d'autant plus que son destinataire est un opposant à la déviation de Marans.

Ces transports ne devraient pas non plus passer par l'Ouest, le ministère de l'Ecologie ne voulant prendre aucun risque de pollution de la baie de l'Aiguillon. A moins que des dérogations généreuses viennent encore altérer l'application des arrêtés préfectoraux comme c'est malheureusement le cas actuellement.

Je trouve indécent que la Charente Maritime s'honore d'initiatives de sa voisine du Nord et payées par elle seule, alors que depuis ma première demande de 1992, les correspondances sont restées lettres mortes jusqu'en 2008.

Je rappelle que la commission Infrastructure de la Charente Maritime est composée de 5 membres. Ces membres sont 4 du Sud (Saintonge) et 1 du Nord (Aunis) qui plus est de l'opposition départementale.

Dans ce cas, il est normal que toutes les villes du Sud soient déviées contrairement à Marans. Je trouve aussi curieux cette volonté de vouloir dévier toutes les communes du canton de Marans, sauf Marans.
Peut-être devrions nous être en Vendée ?

Quant au chiffrage annoncé, il correspond à une approche « discrète » faite par le département, dans laquelle, pour rendre le contournement impopulaire, une dizaine de maisons seraient à raser. Le vrai chiffrage est inférieur, pour cela il faudrait qu'une vraie étude en soit faite.
 « C'est le moins que l'on puisse faire » déclarait encore il y a quelques semaines, Monsieur BUSSEREAU, Secrétaire d'Etat aux Transports et Président de la Charente Maritime.


Dans les 1000 projets du gouvernement pour relancer la France, 12,5 millions d'euros ont été alloués pour les infrastructures du POITOU CHARENTES dont la déviation de Chabanais(16).

Si la déviation de Marans avait été étudiée et défendue,
nous aurions pu espérer avoir le même sort que Chabanais.


En 1999, j'avais (avec les marandais qui m'ont soutenu) 10 ans d'avance.
On a toujours tort d'avoir raison trop tôt
.

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