L’autre revue « Marans à la Hune » me donne l’occasion pour faire un nouveau point.
Pourquoi ?
D’abord, parce que j’ai donné déjà mon point de vue sur la revue « officielle » de la Ville de Marans et que je
me dois aussi de ne pas réagir à sens unique.
La lecture de ce feuillet me fait dire qu’il est DOMMAGE qu’aucune entente n’ai été recherchée entre les 2 tours des municipales, car dans ce cas, les Marandais auraient été représentés par une VRAIE majorité.
Avant tout, je tiens à nouveau préciser :
je n’ai rien contre Bernard Bouchereau et aimerait bien que ce soit réciproque.
Ce n’est pas parce que nos chemins se sont séparés depuis la vente du Village de vacances en 1992 que je n’ai pas approuvé sa politique.
Au contraire, sachant qu’il était lié au président Belot, en 1998, j’ai pensé qu’il fallait lui donner des arguments pour nous aider à avoir la déviation de Marans. Il n’a pas voulu les relayer et a préféré continuer une confrontation qui, malheureusement lui a fait perdre son siège au Conseil Général et a favorisé le changement de municipalité. D'ailleurs, j'avais mis un bulletin blanc au deuxième tour, ne voulant pas participer au vote politique contraire aux intérêts des Marandais.
Je n’aime pas ces combats de coqs, stériles et inutiles et ne peux que les regretter.
Le « Marans à la Hune N°4 » confirme que nous avons des points d’accord
mais aussi de désaccord.
S’il y a eu une majorité d’électeurs, c’était seulement contre l’équipe qui ne voulait pas d’une déviation, et c’est tout.
Cela n’a pas empêché l’équipe actuelle de trahir ses électeurs en passant d’un CONTOURNEMENT COURT à l’EST de Marans à un DELESTAGE à l’OUEST.
Si ce n’est pas un grand écart !
Si l’équipe sortante avait fait l’effort d’incorporer un membre de mon équipe entre 2 de la sienne entre les 2 tours, les Marandais auraient pu être représentés de la manière suivante : 14/15 conseillers pour l’Equipe majoritaire du premier tour, 6/7 pour l’équipe « POUR MARANS » et 6 pour l’opposition. Cela aurait été plus équitable.
Nous n’aurions sans doute pas à subir les DOMMAGES que nous avons aujourd’hui.
La ville était endettée :
OUI mais rien de dramatique. Cet endettement était dû à des choix de la Mairie précédente. En particulier celui d’investir pour le compte des autres : Gendarmerie par exemple, ou de ne pas demander de subventions comme pour le Nouveau Centre Technique Municipal. C’était rattrapable.
OUI, il restait une marge de manœuvre puisque la municipalité actuelle nous le montre en augmentant les salaires et charges salariales de 200 000€ par an, l’équivalent d’un emprunt de 3 MILLIONS d’€ sur 20 ans.
OUI, nous n’étions pas obligés de subir une hausse excessive des impôts.
Par contre, l’ancienne Ecole maternelle n’est pas une perte puisque la Mairie l’a mise en vente et devra en retirer une certaine somme qui devrait être de l’ordre de 500 000€.
Malheureusement, Marans est devenu une réserve de friches municipales et industrielles :
PROTIMER, Ecole maternelle, SAMRO, Garage Pouvreau, Cinéma REX,…
Cette situation fait fuir les investisseurs. La confiance et l’espoir sont des mots qui ne font plus parti du langage des financiers.
Autant de ressources en moins.
Ce n’est pas en continuant à opposer les Marandais que cela va changer.
A ce propos, le feu d’artifice du 14 juillet a été précédé d’une intervention « politique ».
Pourtant ces fêtes sont faites pour rassembler et non pour diviser.
Il n’y a pas de feux d’artifice de Gauche ni de Droite
comme il n’y a pas d’équipe de France de Gauche ni de Droite.
Notre Maire est vraiment mal conseillé.
Il n’écoute que ce qu’il veut. DOMMAGE.
A quand la fin des DOMMAGES ?