MICHEL MAITREHUT
Nous sommes le 27 Mai 2018, la construction principale de l'Hospice d'Aligre est ouverte.
Les cadenas sont tous en place autour de la propriété.
Notre édifice commun a été visité.
Des « visiteurs » ont pénétré dans la propriété gérée par une Commission Administrative mise en place par le Préfet de Charente Maritime et présidée par le Maire de Marans. Avec ou sans autorisation ?
Si autorisation, je suis obligé d'entamer la procédure que j'ai préparée pour ne pas laisser démunir les Marandais de leur propriété. Cela voudrait dire aussi que la Commission administrative essaie de traiter une vente d'un bien qui ne lui appartient pas sans en avoir débattu avec le Conseil Municipal. Mon recours contre tout acte notarié partira dès que possible.
Si pas autorisation, la Commission Administrative chargée par le Préfet de protéger les intérêts des Marandais, doit porter plainte et prendre toutes les mesures liées à sa fonction.
NOUS N'AVONS PAS DIT NOTRE DERNIER MOT,
d'autant plus que NOUS portons aussi des projets d'utilité publique pour cet établissement.
J'ai malheureusement toujours connu (depuis plus de 60 ans) des rivalités entre ma commune Marans et les 5 autres de l'ancien canton (Andilly, Longèves, Villedoux et Saint Ouen).
J'espérais que le nouveau territoire composé de 20 communes estomperait un tant soit peu cette situation désagréable.
Voilà que « l'affaire Intermarché » fait reprendre de plus belle ces querelles (de clocher) inutiles.
5 pétitions hors Mairie de Marans, c'est ridicule et c'est rendre les marandais responsables de cette situation.
Je viens donc par le présent m'exprimer en Marandais et en élu responsable.
OUI, je suis d'accord pour que le magasin actuel se déplace à Sérigny à condition que tout le personnel soit repris. Cela correspond à l'évolution logique du territoire.
NON, je ne veux pas d'un magasin NETTO (groupe Intermarché) à la place de l'actuel.
OUI, j'entends que l'espace laissé vacant soit urbanisé puisqu'en Zone (Ub) urbanisable. Nous venons de perdre 80 habitants en 2 ans et il est temps d'inverser la courbe.
OUI, je suis pour l'agrandissement du magasin ALDI.
OUI, je suis pour un redéploiement du commerce et de l'urbanisme en centre ville de Marans (avec ou sans Contournement).
Arrêtons de nous accuser mutuellement (et par voix de presse) de tous les maux.
Ce n'est pas la faute de Super U si le dossier d'Intermarché n'était pas acceptable dans son contexte.
Ce n'est pas la faute des marandais si d'autres n'acceptent pas qu'une zone commerciale se développe ailleurs que sur leur territoire.
A force de dépecer Marans, (Tri postal, Trésor Public, Siège de l'intercommunalité,...) le territoire de la Communauté de Communes Aunis Atlantique risque d'imploser et cela,
JE NE LE VEUX PAS.
Chers concitoyens,
L'an dernier, nous vous avions promis une nouvelle décheterie. Elle est réalisée sans coûter 1 euro aux marandais car financé par CYCLAD (550 000 euros). Cette année un 2ème gymnase va être construit sans rien nous coûter encore puisque c'est la Communauté de Communes Aunis Atlantique qui en a pris la charge (2 400 000 euros). Oui, nous faisons partie de cette Communauté de Communes devenue une donnée incontournable pour tous pendant que le Maire de Marans la toise de son mépris.
Marans ne fait pas la Loi, Marans doit l'appliquer.
Si le Maire de Marans veut continuer à vendre du rêve, c'est son choix et nous ne pouvons pas le suivre. Lors des discussions budgétaires, les chiffres déjà votés sont corrigés et rendent leur lecture incompréhensible. Ce qui est bien réel, c'est que dans la situation financière actuelle de notre ville, quand nous payons 1000 euros aux banques, nous ne remboursons que 7 euros de capital. Cela rappelle la situation malheureuse de nombreux foyers surendettés grâce aux prêts à la consommation. Il faut sortir de cette spirale infernale et ce n'est pas en voulant nous faire dépenser pour des réalisations qui, d'une part ne sont pas de notre compétence, et d'autre part sur des terrains qui ne nous appartiennent pas, que le Maire de Marans va arranger les choses.
Notre présence dans les commissions, les conseils municipaux et communautaires nous confirment que nous devons apprendre à vivre Ensemble. Nous n'avons pas à payer pour des infrastructures d'Intérêt communautaire comme une Base Nautique ou un terrain de sport comme le rugby. Nous n'avons pas à payer pour des rues, routes et chemins d'Intérêt Economiques Communautaires. C'est à la Communauté de Communes dans le cadre de la loi NOTRe du 7 Août 2015 (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) ou au(x) département(s) de le faire à notre place.
L'UNION POUR MARANS n'est pas au pouvoir mais grâce à notre (hyper)activité, nous faisons avancer les projets pour développer l'emploi sur notre secteur (achèvement de la zone artisanale de Saint François, re-dynamisation la Zone Industrielle de la Pénissière). Nous le répétons, cela ne coûte rien aux marandais.
2017 a vu l'élection d'un nouveau Président de la République et l'élection de 2 Députés (Rochefort et Fontenay le Comte) de la même tendance. Nous avons été invités à l'Assemblée Nationale à Paris et avons profité de leur élection pour leur communiquer notre vision des infrastructures routières en particulier pour le Contournement de Marans.
Car le problème crucial de Marans reste le même: le Contournement de notre ville.
Nous subissons les disparitions des commerces du centre ville, et cette rue d'Aligre offre une vision négative de notre lieu préféré de vie.
Nous avons les solutions et travaillons pour les faire réaliser.
Faîtes nous confiance pour agir dans le seul intérêt général.
NOUS, nous sommes trop prêts de la réalité pour vous vendre du rêve.
Michel Maitrehut, Nathalie Long & Denis Fichet
En prélude du Conseil Municipal du 30 janvier 2018, le Maire a tenu à ce que les Pharmaciens de notre ville viennent nous informer de leur décision :
LA PHARMACIE CENTRALE AU COIN DE LA RUE D'ALIGRE ET DE LA RUE GAMBETTA
VA FERMER.
Elle va se regrouper au Super U avec tout le personnel.
J'en ai profité pour rappeler le regret de nombreux marandais d'avoir vu disparaître la pharmacie du Marché.
C'était le meilleur endroit pour les personnes âgées et la majorité des marandais.
Sa fermeture avait accéléré la mort de l'activité des commerces du centre ville.
L'urgence, maintenant est de ne pas accepter cette situation et de réveiller la vie et le commerce du centre ville.
Sinon, nombre de marandais vont prendre l'habitude de déserter notre ville en allant chez les voisins dont La Rochelle.
Les anciens iront où ? C'est les rendre encore plus dépendants.
C'est ce genre de société que nous voulons ? Je suis sûr que non.
Recréons les lieux de rencontre nécessaires à l'équilibre tous.
NOUS N'EXISTONS QUE DANS LE REGARD DES AUTRES.
Un nouveau Président de la République, 2 députés de la majorité parlementaire (Une sur notre circonscription et un autre sur la circonscription de Fontenay le Comte).
Voilà les conditions remplies du moins au niveau National pour financer les infrastructures indispensables à notre vie de tous les jours.
J'ai visité les 2 députés et leur ai fait part de ma vision des aménagements indispensables à notre territoire (pas seulement pour Marans).
Si Paris avait la bonne idée de refaire un plan de relance comme celui qui a permis de réaliser en son temps, la déviation de Chabanais en Charente, notre calvaire pourrait voir sa fin.
En 2015, en Conseil Municipal, il nous a été demandé d'approuver les chiffres fournis par la municipalité de Marans. En 2016 aussi et en 2017.
Que feriez-vous si on vous présentait aujourd'hui des chiffres différents de ceux que vous avez votés auparavant ?
Pourquoi ne pas respecter les chiffres votés précédemment ? Comment justifier cette situation ?
Il m'est impossible d'accepter une telle manœuvre qui m'amène à douter de tout ce que la municipalité actuelle nous présente.
Que pensez-vous aussi d'un budget où après avoir payé 644 800 euros d'annuités de remboursement de la dette, le capital restant dû n'a baissé que de 47 259 euros ?
Et on veut encore nous nous faire emprunter 550 000 euros en 2018 et 650 000 euros en 2019 !
J'ai besoin d'être éclairé.
Chers concitoyens, de nombreux projets ont été lancés par le maire et son équipe municipale.
Comme nous vous l'avions laissé entendre début 2017, nombre d'entre eux se sont montrés difficiles à réaliser. D'autres décisions nous semblent risquées même à la limite de la légalité.
C'est la raison pour laquelle j'ai en particulier opté pour une quatrième façon de m'exprimer autour de la table du Conseil Municipal de Marans.
Si je suis d'accord avec une délibération, je vote Pour,
Si je ne suis pas d'accord, je vote Contre,
Si le dossier est incomplet, inintéressant pour la collectivité, je m'abstiens,
Si le dossier me semble illégal et pouvant impliquer ma responsabilité d'élu, je ne participe pas au vote.
Je sais que certains comprennent difficilement ces choix, mais cela fait partie de ma vision de la liberté d'expression. On ne peut pas être que Pour ou Contre.
Par ailleurs, La Communauté de Communes vient d'opter pour construire un nouveau Siège à Ferrières. C'est regrettable de ne pas avoir accepté ma proposition de le déplacer dans les locaux de l'Ancien Hospice d'Aligre. La municipalité actuelle n'a pas jugé bon non plus de soutenir ma proposition.
Nous avons perdu les services de Distribution du courrier, le Trésor Public et bientôt le siège de la Communauté de communes. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Ne sommes nous pas la commune qui subvient le plus à la vie de cette CDC ? Ce n'est pas vouloir privilégier notre commune mais à force de nous affaiblir, la CDC prend des risques pour sa survie. Le jour où l'intercommunalité aura vraiment besoin de Marans, je n'exclus pas de nous inscrire aux abonnés absents.
Cette année, le Maire ne nous a pas contactés pour présenter nos voeux à la population marandaise dans le cadre d'un bulletin municipal, ce que je regrette évidemment.
Pourtant nous avions des choses à faire valoir.
En effet en 2017, bien que n'étant que conseillers municipaux ou conseiller communautaire, nous avons un bilan que la municipalité ne peut contester:
- présence assidue aux conseils municipaux et communautaires,
- présence active dans toutes les commissions de la CDC,
- Election à la vice-présidence de Cyclad,
- Election au Conseil de Développement de l'Aunis
- Election au syndicat mixte du SCOT La Rochelle Aunis,
- REALISATION DE LA DECHETERIE DE MARANS,
- Implication majeure pour la réalisation du 2ème gymnase de Marans,
- Participation au Réveil de la Zone industrielle de la Pénissière,
- Implication dans le règlement de la Zone commerciale de Saint François,
- Représentation active de Marans auprès de la Députée et de ses attachés parlementaires, (l'ayant aidée lors de son élection, nous avons été honorés de l'accompagner à l'Assemblée Nationale),
- ...
Nous ne pouvons que vous remercier encore de nous avoir permis d'acter pour le service de tous.
Aussi, pour 2020, nous envisageons de faire connaître nos valeurs et nos intentions.
Pour en parler, nous vous inviterons à participer prochainement à une réunion. Si cela vous intéresse, vous pouvez vous faire connaître auprès de nous par message Facebook ou sur le site: “pour-marans.com”.
En 2018, nous continuerons à agir pour que ce soit une année de concrétisations, justes et efficaces, dans le seul intérêt général.
Nous vous offrons pour cette nouvelle année nos vœux les plus sincères.
Michel Maitrehut et l'Equipe de l'UNION POUR MARANS
Cela devient classique. Les élus politiques en place récupèrent et déforment à souhait ce qui les arrange.
Dans les années 2000, craignant que le Contournement de Marans empêche leur projet se réaliser, le Département et la Municipalité de Marans adaptaient leurs déclarations en disant : L'A831 est le Contournement de Marans.
Jamais ce mot n'avait été utilisé avant que nous entamions nos démarches. Nous n'entendions que le mot : Déviation.
Aujourd'hui, ça continue mais en récupérant la démarche nationale du mouvement « EN MARCHE ». (voir l'Hebdo17 du 5 octobre).
En tant que membre de ce Mouvement, je n'y ai jamais croisé le Maire de Marans qui, par ailleurs, défend des idées moins rassembleuses.
Ne voulait-il pas exonérer certains (nouveaux) Marandais de la taxe d'habitation, contournant ainsi l'Article 1 des Droits de l'Homme et du Citoyen ? (voir le jugement en appel)
